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Le passé pro-«remigration» d’un collaborateur de Chenu
Marine Le Pen a fermement condamné le plan secret de son alliée l’AfD, qui a envisagé l’exil forcé de nombreux Allemands d’origine étrangère. Pourtant, cette «remigration» a aussi des partisans dans son propre parti. Le vice-président du RN (et de l’Assemblée) Sébastien Chenu a engagé l’un d’eux comme collaborateur parlementaire, en septembre. En 2015, Maximilien Ménand-Chambon était attaqué sur Twitter par le frontiste breton Gilles Pennelle. Ce dernier, aujourd’hui directeur général du RN, assurait que le jeune homme était «au parti d’extrême droite Remigration de Laurent Ozon», figure radicale passée par le Front. Mensonge, assure Sébastien Chenu à Libération, qualifiant l’accusation de «ridicule». Pourtant, cette appartenance avait été soulignée à la même époque par le Monde, dans un article dont les auteurs, contactés par Libé, maintiennent leurs informations et indiquent n’avoir jamais reçu de démenti. De là à conclure que certains n’assume