Les Français continuent à se ruer dans les stations-service. L’Ukraine s’est réveillée sous les missiles russes. Le gouvernement commence l’examen à haut risque du budget à l’Assemblée nationale. Emmanuel Macron, lui, a maintenu sa journée de lundi en Mayenne pour célébrer la réouverture d’une sous-préfecture à Château-Gontier et débattre des déserts médicaux à Craon. Sans craindre d’apparaître à contretemps au milieu d’une actualité particulièrement instable, le chef de l’Etat avance dans son second quinquennat comme si de rien n’était. Ou presque : son arrivée en Mayenne a été repoussée d’une heure en raison d’un appel à son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, et c’est surtout sur la pénurie de carburants que sa parole était attendue à la mi-journée. «On ne peut pas rentrer dans une situation où c’est le président de la République qui va faire les négociations salariales chez Esso ou Total, parce que là, on va partir cul par-dessus tête», s’est-il dédouané, non sans donner «raison» au gouvernement d’Elisabeth Borne de «mettre la pression sur tous les acteurs pour trouver une conclusion».
Pénurie de carburant
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