Un socialiste, une écologiste, une communiste et un insoumis sur une même estrade. Vu la période et la crise qui traverse la gauche depuis plusieurs semaines, la chose a, a priori, tout d’une blague. Pourtant, c’est bien réel. Ce lundi 4 décembre, Boris Vallaud (PS), Cyrielle Chatelain (EE-LV), Elsa Faucillon (PCF), Andy Kerbrat (LFI) et Benjamin Lucas (Génération·s) se sont bien retrouvés ensemble sur la scène de la Bellevilloise dans le XXe arrondissement de Paris. L’invitation a été lancée il y a plusieurs semaines par le petit parti fondé par Benoît Hamon qui organisait sa «soirée de la fraternité». Un évènement «contre la loi immigration de Darmanin, pour l’accueil, la dignité et les solidarités» alors que le texte a été adopté samedi en commission et que l’examen dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale débute lundi.
«La philosophie générale de la soirée est de rappeler à la gauche que quand elle se concentre sur les gens qu’elle est censée défendre, de ce qui devrait être le cœur de son combat, elle oublie de s’insulter et elle se rappelle que nos seuls ennemis sont la droite et l’extrême droite et qu’il n’y en a pas entre nous», explique le coordinateur national de Génération·s, Arash Saeidi, pendant que plus de 200 personnes prennent place dans la salle. En plus des députés, des responsables d’associat