Réveille-t-on le peuple à la fanfare ? La gauche cherche l’étincelle qui fera flamber la mobilisation contre la réforme des retraites. Ce mardi, juste après la présentation des grandes lignes du projet du gouvernement, elle se retrouvait à Paris pour un meeting lancé à la trompette. Malgré quelques dissensions sur la stratégie à adopter pour mener la bataille, toutes les composantes de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes) étaient sur la scène de la salle Olympe-de-Gouges, dans le XIe arrondissement de Paris : François Ruffin et Mathilde Panot pour La France insoumise, Marine Tondelier pour les écolos, Boris Vallaud pour les socialistes et Fabien Roussel pour les communistes.
A l’arrivée, devant les portes, huit musiciens accueillent le public. Une affiche «Le travail nuit à la santé après 60 ans» brandie des deux bras, Voltuan, l’homme de toutes les manifs, les encourage en criant. «On va pas se laisser faire», crie-t-il. «Ça va chier», répond une jeune fille.
«Je n’aurais pas le physique pour continuer toute ma carrière»
Passée à l’intérieur, devant un écran annonçant «Retraites : la bataille commence», la fanfare entonne Bella Ciao comme il se doit dans une salle acquise à la g