L’année 2025 offrira-t-elle une sortie de crise à la Nouvelle-Calédonie ? Plus de sept mois après les violences qui ont frappé l’archipel, il y a des raisons d’en douter. Déjà confronté à un contexte économique et social morose, le territoire doit désormais faire face à l’instabilité politique née de la chute du 17e gouvernement calédonien, le 24 décembre. Un scénario élaboré quelques heures avant le réveillon de Noël par la démission collective de la liste Calédonie ensemble, un parti non-indépendantiste issu de la droite modérée (affilié à Renaissance) et membre de l’exécutif local. La manœuvre était dirigée contre le président du gouvernement, l’indépendantiste Louis Mapou, élu en 2021, et accusé ces derniers mois de faire cavalier seul. Dans son courrier de démission, Calédonie ensemble dénonce un gouvernement collégial qui «s’est transformé, au fil du temps, en une instance indépendante».
C’est un «sale coup politique porté au pays», a réagi Louis Mapou. Le chef de l’exécutif calédonien est allé jusqu’à soupçonner ses auteurs de ne pas vouloir «que l