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En Nouvelle-Calédonie, l’irruption de l’influence azerbaïdjanaise

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Au nom des liens avec les pays non alignés, l’Union calédonienne, premier parti indépendantiste, tisse des liens avec Bakou. Rebutés par le régime politique azerbaïdjanais, ses alliés du Front de libération nationale kanak et socialiste réclament une «clarification» lors du prochain congrès.
ISTANBUL, TURKIYE - 23 FÉVRIER : Le ministre des Affaires étrangères, de la Culture, de la Jeunesse et des Sports de la Nouvelle-Calédonie, Mickael Forrest, lors d'une conférence de presse organisée par le Baku Initiative Group, à Istanbul, en Turquie, le 23 février 2024. (Arif Hudaverdi Yaman/Anadolu.AFP)
publié le 29 juillet 2024 à 11h44

Corse, vanuatais, martiniquais… Dans les mobilisations indépendantistes en Nouvelle-Calédonie, la collection de drapeaux amis s’est agrandie de façon spectaculaire. Inconnu à Nouméa, l’étendard de l’Azerbaïdjan est devenu incontournable à partir du mois de mars, après des déclarations de soutien venues de Bakou. Imprimé en milliers d’exemplaires sur les tee-shirts de la Cellule de coordination des actions de terrain (CCAT), flottant sur les chars des manifestations contre le dégel du corps électoral, il est encore aujourd’hui planté çà et là, sur les barrages routiers que peinent à démanteler définitivement les forces de l’ordre.

Le 21 mars, sur la place des Cocotiers, des militants de la CCAT portaient carrément un portrait du président Ilham Aliyev en treillis, poing tendu vers l’avant, drapeau national derrière lui. Une semaine plus tard, pour la première manifestation massive contre le dégel du corps électoral, la mesure à l’origine des é