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En Nouvelle-Calédonie, Manuel Valls relance les discussions et ouvre la voie à un accord

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Gouvernement Bayroudossier
Le ministre des Outre-mer a quitté l’archipel ce samedi 1er mars, après un déplacement de huit jours qui a permis de rétablir le dialogue entre des indépendantistes et des loyalistes, très divisés par les émeutes qui ont secoué le territoire en mai 2024.
Manuel Valls à Nouméa, le 22 février. (Delphine Mayeur/AFP)
par Baptiste Gouret, Correspondant à Nouméa
publié le 1er mars 2025 à 15h45

C’est un équilibre fragile qui s’est reconstruit cette semaine en Nouvelle-Calédonie. Mais pour l’archipel du Pacifique Sud, encore traumatisé par les émeutes survenues en mai 2024, il représente un pas important vers une sortie de crise et la conclusion d’un nouvel accord politique très attendu.

En huit jours de déplacement, le ministre des Outre-mer, Manuel Valls, a en effet réussi là où ses prédécesseurs avaient jusqu’ici échoué : réunir autour de la table des discussions les formations politiques indépendantistes et loyalistes et, plus dur encore, faire en sorte que personne ne claque la porte malgré les profondes divisions entre les deux camps. Une première depuis 2021 et la tenue du troisième et dernier référendum d’autodétermination prévu par l’accord de Nouméa, boycotté, en décembre 2021, par les indépendantistes et célébré par les loyalistes. «L’objectif […] c’était que les uns et les autres se parlent, s’est félicité le ministre, ce samedi 1er mars, lors d’une conférence de presse organisée quelques heures avant son départ de l’archipel. On peut considérer que cette étape a été franchie.»

«Il faut aller plus loin»