Motion de censure. Trois mots qui n’en finissent plus de filer le tournis à Emmanuel Macron… Cinquante-sept jours après le second tour des législatives anticipées, sept semaines après la démission de Gabriel Attal, et bientôt deux après le lancement des consultations des forces politiques à l’Elysée, le chef de l’Etat cale toujours dans la nomination de son Premier ministre . «Il ne peut pas se permettre que le gouvernement soit censuré dans trois ou six mois, commente un leader de la droite. Il a intérêt à faire le truc le plus solide possible.» Comment éviter, dans une Assemblée balkanisée, que le futur gouvernement ne coalise contre lui une majorité de 289 députés voulant sa chute ? Aucun des trois blocs du jeu parlementaire n’ayant de majorité, aucune coalition entre les partis ne s’étant dégagée depuis les législatives, le président de la République s’est lancé dans une quête infinie d’un chef de gouvernement aux airs de «mouton à cinq pattes», dixit les macronistes. Une quadrature du cercle rendue encore un brin plus complexe par les veto mis par les différents partis aux noms en lice…
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