Un adepte de la carte postale. L’an dernier, Fabien Roussel avait posté sur son compte Instagram une vidéo façon influenceur popu, bronzé, nappe vichy en plastique, dans laquelle il livrait, un 12 août, sa recette perso de «salade de harengs». Cette année, le patron du Parti communiste français (PCF) a délaissé le smartphone mais ressorti le clavier de la valise pour un post écrit sur Facebook. Toujours depuis un camping deux étoiles près de Propriano (Corse-du-Sud) – il y va en vacances depuis des années avec «la même bande de potes», ne cesse-t-il de répéter aux suiveurs de gauche – le voilà qui suit, tablette en bout de longue tablée, les victoires françaises aux JO, comme des milliers de Français depuis leur lieu de villégiature.
«Alors que le monde est toujours confronté à des conflits meurtriers, tragiquement sanglants, ces JO nous offrent le spectacle d’athlètes qui se confrontent pacifiquement, par la puissance de leur corps et de leur intelligence, sans arme, sans vociférations, sans haine. C’est émouvant, c’est beau», attaque-t-il son post, tentant de ne pas laisser à Emmanuel Macron le monopole du sujet JO. Surtout qu