Assemblée nationale en fusion, deuxième jour. Après une rentrée perlée lundi 8 juillet, un gros morceau des parlementaires de la XVIIe législature a pris ses quartiers au Palais-Bourbon mardi. Dont le gros des troupes Les Républicains (LR), revenues de la dissolution essorées mais moins déplumées que les plus pessimistes ne le craignaient. Réélus sur leurs noms, leur ancrage local et par la grâce des désistements de leurs adversaires de gauche ou macronistes, les élus LR sont au moins raccord sur un point : l’obstacle à dresser face à un hypothétique gouvernement de gauche. Consensus a minima, car personne ne s’aligne sur la meilleure recette pour se dépatouiller de la bouillabaisse parlementaire issue de la dissolution… Réélu dans le Rhône, Alexandre Portier résume l’état d’esprit régnant parmi ses collègues : «Le pays est majoritairement à droite et on filerait les clés du camion à la gauche ?»
Reste à trouver la méthode. Alors que les leaders du Nouveau Front populaire s’affairent pour dégainer