Extérieur jour, clap de fin. Une coquette place de province, maisons à colombages et marché couvert. Même le déploiement d’une banderole hostile ne pouvait gâcher la dernière scène de sa campagne à Figeac (Lot). «Félicitez-vous d’être dans une démocratie où vous pouvez interpeller un président en fonction comme cela, prévient Emmanuel Macron, qui semblait ne demander que ça. Le 24 avril, avec une autre candidate, ce ne sera peut-être pas la même chose.» Après avoir coché, la veille, la case «banlieues et quartiers populaires» à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), ce vendredi, c’est «ruralité et France éternelle». Devant un parterre d’élus et de militants conquis, le candidat achève son minutieux travail de quadrillage de tous les segments du pays qui ne lui étaient pas gagnés au soir du premier tour. Pour les cinq ans à venir, il promet, s’il est réélu dimanche, 200 brigades de gendarmerie pour les campagnes, 8 500 postes de magistrats et de personnels de justice, des aides à l’installation pour les jeunes paysans… Un programme pour «libérer et planifier» da
Récit
Entre-deux-tours de la présidentielle: pour Emmanuel Macron, le sursaut périlleux
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Emmanuel Macron, à Figeac, vendredi. (Albert Facelly/Libération)
publié le 22 avril 2022 à 21h00
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