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Pas un parti de plaisir

Entre Gabriel Attal et Elisabeth Borne, l’âpre bataille pour régner sur Renaissance

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Fort de sa popularité, l’insatiable président du groupe à l’Assemblée a de bonnes chances de faire main basse sur la présidence du parti le 7 décembre face à sa prédécesseure à Matignon, en faisant fi de la volonté d’Emmanuel Macron.
Gabriel Attal et Elisabeth Borne à Saint-Jean-de-Luz (Pyrénées-Atlantiques), le 5 octobre 2024. (Gaizka Iroz/AFP)
publié le 12 octobre 2024 à 7h56

Ce n’est un mystère pour personne. Gabriel Attal sera candidat à la tête de Renaissance cet automne. Trois mois après avoir pris la présidence du groupe Ensemble pour la République (EPR) à l’Assemblée, l’ex-Premier ministre devrait se déclarer sous peu, via une missive aux adhérents du parti présidentiel avec quelques propositions programmatiques. «Il n’y aura pas de sensationnalisme, ce ne sera pas dans la presse», prévient l’un de ses lieutenants. Comprendre : pas comme sa rivale Elisabeth Borne, qui a fait acte de candidature cet été dans un entretien au Parisien.

Un bureau exécutif s’est tenu jeudi 10 octobre au soir au siège parisien du parti pour acter les modalités du congrès, les 23 et 24 novembre, avec une élection du successeur de Stéphane Séjourné le 7 décembre. Soit le calendrier pressenti depuis plusieurs mois. Si la réunion de plus de trois heures s’est achevée autour de pizzas, elle s’est ouverte