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Analyse

Entre loyauté et émancipation, le moment «un peu glissant» de Gabriel Attal

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Chef de parti discipliné, prêt à aider le nouveau Premier ministre ? Ou candidat, pas encore déclaré, posant des jalons pour 2027 ? Le patron de Renaissance veut clore en fanfare, dimanche 21 septembre, son raout de rentrée. Acrobatique en pleine crise politique.

Gabriel Attal à l'université d'été du Medef, le 28 août à Paris. (Albert Facelly/Libération)
Publié le 19/09/2025 à 15h47

Accrochez-vous, «ça va décoiffer», tease avec gourmandise l’entourage de Gabriel Attal. Lui ne craint guère pour son brushing et jonglera avec ses casquettes de chef des députés Renaissance, de patron du parti et de candidat officieux à la présidentielle, pour conclure, dimanche 21 septembre à Arras, le raout de rentrée de son parti et de son groupe parlementaire.

Son équipe, qui n’a jamais lésiné sur les tartines de com, insiste sur l’importance du point de chute : le Pas-de-Calais, avec lequel Gabriel Attal tisse un lien depuis que, comme ministre de l’Education, il s’est rendu en urgence à Arras en 2023, après l’assassinat du professeur Dominique Bernard,