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Analyse

Entre LR et la macronie, cinquante nuances de rapprochements locaux

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Le cordon instauré par les chefs de la droite au niveau national ne résiste pas à l’épreuve des ententes locales. Dans les grandes villes, élus LR et de la coalition présidentielle planchent déjà ensemble en vue des municipales de 2026.
Martine Vassal, présidente LR des Bouches-du-Rhône, et Renaud Muselier, président Renaissance de la région Paca, le 9 juin à Salon-de-Provence. (Patrick Gherdoussi/Libération)
publié le 22 février 2024 à 7h35

Soucieux de raffermir les frontières nationales, le parti Les Républicains peine toujours à faire respecter les siennes. La nomination de Rachida Dati au ministère de la Culture, en janvier, a de nouveau mis à mal la cloison que les chefs de la droite tentent de maintenir entre leur camp et celui d’Emmanuel Macron. Tout juste entrée au gouvernement, l’ancienne ministre de Nicolas Sarkozy a annoncé sa candidature pour briguer la mairie de Paris en 2026. Avec l’aide du camp présidentiel ? Le chef de l’Etat a juré n’avoir pas «parlé de Paris» avec Dati. La maire du VIIe arrondissement de la capitale, elle, a affirmé le contraire devant les élus de droite parisiens. «Ce n’est pas du tout un sujet d’actualité», a balayé le Premier ministre, Gabriel Attal, dans une interview au Parisien dimanche, le 11 février.

Mais si, dans les prochains mois, l’option Dati à Paris soutenue par Renaissance venait à se confirmer, le cas sera