Le premier qui rira… Dans le huis clos d’un dîner à l’Elysée et sachant pertinemment que son propos allait fuiter, Emmanuel Macron a, mercredi soir, prévenu tous ceux qui n’étaient pas à table, et qui voudraient eux-mêmes menacer l’exécutif en s’alliant pour voter une motion de censure. Si d’aventure les députés de l’opposition renversaient le gouvernement Borne, il appuierait sans état d’âme sur le bouton de la dissolution. Fin de la XVIe législature et retour aux urnes. Qui rira le dernier ?
Dans la cour de récré qu’est parfois la scène politique, certains responsables RN et LFI ont répondu par un «chiche» au «même pas peur» présidentiel. Les uns et les autres sont convaincus que si se tenaient, dans les prochains mois, de nouvelles élections législatives, leur camp emporterait davantage de sièges – difficile à anticiper. Grand bien leur fasse, la mise en garde d’Emmanuel Macron ne leur était pas adressée.
Réelle inquiétude
Non, c’est LR qui est prévenu. Déjà passés de 100 à 62 députés, ceux-là auraient sans doute beaucoup à perdre à se confronter à nouveau aux électeurs. Coincé entre les macronistes qui lui feraient porte