A chaque semaine suffit sa peine. Vendredi 13 décembre, Nicolas Sarkozy apprend la nomination de François Bayrou à Matignon. L’ex-président a toujours considéré le Béarnais comme un perdant, l’homme des premiers tours à la présidentielle (2002, 2007, 2012). Pire, il ne lui a jamais pardonné son vote en faveur de François Hollande en 2012. Cinq jours plus tard, autre nouvelle, judiciaire cette fois : la Cour de cassation a confirmé ce mercredi 18 décembre sa condamnation à trois ans de prison, dont un ferme, pour corruption et trafic d’influence, dans l’affaire dite Bismuth. Son pourvoi rejeté, Nicolas Sarkozy, 70 ans en janvier, va se voir poser un
Analyse
Entre Nicolas Sarkozy et sa famille politique, une rupture intranquille
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Procès Sarkozy : l'ancien président face à la justicedossier
Nicolas Sarkozy en mars 2020 à Paris lors d'un meeting de Rachida Dati pour les municipales. Autour de lui, de gauche à droite: Jean-François Copé, Christian Jacob, Hervé Morin, Gérard Larcher, Bruno Retailleau, Michèle Alliot-Marie et Eric Ciotti. (Albert Facelly/Libération)
par Victor Boiteau
publié le 18 décembre 2024 à 20h03
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