Neuf mois qu’ils serraient les dents… Qu’il fut long, pour la droite, le bail de François Bayrou à Matignon. Treize députés du groupe Droite républicaine (sur 49) y ont d’ailleurs mis un terme, lundi 8 septembre, en votant contre la confiance au Premier ministre, bravant la consigne du patron du parti, Bruno Retailleau. Au lendemain de la chute du patron du Modem, la nomination de Sébastien Lecornu a, au contraire, été accueillie avec bonne volonté chez Les Républicains. «Homme de convictions, habitué des négociations difficiles et apte au compromis, j’apprécie son sens de l’Etat», louait sur les réseaux
Analyse
Entre Sébastien Lecornu et LR, une longue relation sous conditions
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Venu de l’UMP, rallié au macronisme en 2017, le Premier ministre séduit une droite désabusée par François Bayrou. Le patron du parti, Bruno Retailleau, attend toutefois des gages sur l’immigration et «l’assistanat».
Sébastien Lecornu et Bruno Retailleau à l'Elysée, le 27 août 2025. (Denis Allard/Libération)
Publié le 16/09/2025 à 7h38
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