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Gauche

Entre socialistes et insoumis, la fracture après la non-censure

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Le PS a finalement décidé de ne pas voter la motion défendue par le reste de la gauche. Accusées de trahison par les insoumis, les troupes d’Olivier Faure insistent sur les avancées obtenues.
Motion de censure contre le gouvernement Bayrou déposée par LFI, à Paris, le 16 janvier 2025. (Albert Facelly/Libération)
publié le 16 janvier 2025 à 20h44

Se livrer une bataille de récits autour d’une motion de censure promise à l’échec : là est tout le talent de la gauche. Après des heures de discussion et d’innombrables réunions, le Parti socialiste (PS) a décidé de ne pas voter le texte défendu ce jeudi 16 janvier par le reste du Nouveau Front populaire qui, sans les voix du Rassemblement national, n’avait aucune chance d’être adopté. Moqués par les insoumis, qui les accusent de compromission et pointent leur isolement, les socialistes revendiquent, eux, une victoire. Après des jours de négociation avec le gouvernement, ils se targuent d’avoir décroché l’abandon de la suppression de 4 000 postes d’ensei