A son tour, François Bayrou placé sous surveillance de l’extrême droite. C’est la charge envoyée par le président (LR) des Hauts-de-France, Xavier Bertrand, une petite heure avant l’annonce officielle de la composition du gouvernement ce lundi 23 décembre. Dans un communiqué, l’ex-ministre du Travail de François Fillon annonce qu’il refuse de participer à un gouvernement «formé avec l’aval de Marine Le Pen». L’ancien candidat à la primaire de la droite en 2021 assure que François Bayrou n’était «plus en mesure» de le nommer à la Justice, «en raison de l’opposition du Rassemblement national». Une position qui aurait évolué entre aujourd’hui et ce week-end, au cours duquel les deux hommes ont échangé. «Accepter à ces conditions aurait été le reniement de mes valeurs, de mon engagement et de mes combats», écrit-il. Reprenant les mots de Jacques Chirac prononcés en 2007, peu avant son départ de l’Elysée, Bertrand estime au passage que c’est une «faute de composer avec l’extrémisme». Une «réaction digne», a réagi Aurélien Rousseau, député apparenté socialiste