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«Expéditions punitives» après la mort de Thomas : Eric Ciotti plus à droite que l’extrême droite

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Le président de LR a refusé de dénoncer les «ratonnades» organisées en réaction à la mort de Thomas, dans la Drôme.
Eric Ciotti à l'Assemblée nationale, le 10 octobre 2023. (Denis Allard/Libération)
publié le 27 novembre 2023 à 11h29
(mis à jour le 28 novembre 2023 à 9h44)

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«Est-ce que vous condamnez les violences ?» Combien de fois a-t-on entendu cette question en juillet lorsque, après la mort de Nahel tué par un policier à Nanterre, de nombreux quartiers français s’étaient embrasés pendant plusieurs nuits de heurts. La droite n’avait pas de mots assez forts pour dénoncer ces violences et accusait LFI en général – et Jean-Luc Mélenchon en particulier –, d’attiser les flammes en n’appelant pas au «calme».

Cinq mois plus tard, les rôles sont inversés. Depuis la mort de Thomas, à Crépol, des «expéditions punitives» ont été organisées, notamment samedi soir dans le quartier de la Monnaie, à Romans-sur-Isère, d’où sont originaires des personnes interpellées dans le cadre de l’enquête sur la mort de Thomas, au cri de «islam hors d’Europe» et «justice pour Thomas». La droite condamne-t-elle ces violences ? Pas Eric Ciotti, en tout cas. Sur BFM TV hier, le président de LR a refusé de les dénoncer et de qualifier les individus de membres de