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Eric Coquerel dédouane Bercy sur le redressement fiscal de Bolloré

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Le président LFI de la commission des finances assure que l’administration n’a pas fait de cadeau fiscal au groupe Vivendi.
Eric Coquerel à Paris, le 9 avril 2025. (Cyril Zannettacci/Vu pour Libération)
publié le 29 avril 2025 à 11h28

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Fin mars, le Canard Enchaîné révélait que le conseil d’Etat venait de confirmer un redressement fiscal d’un montant très, très, très conséquent (2,4 milliards d’euros) à Vivendi, propriété du groupe Bolloré, pour des erreurs jugées délibérées portant sur ses exercices 2008 à 2011. L’hebdomadaire satirique s’étonnait alors de l’absence de toute pénalité assortie à ce redressement, en évoquant une amende de 320 millions d’euros finalement effacée.

Interrogé sur ce point lors des questions au gouvernement le 1er avril par le député LFI Matthias Tavel, Eric Lombard, le ministre de l’Economie et des Finances, avait répondu qu’il n’y avait eu «aucune intervention» de ses prédécesseurs à Bercy. Il avait également expliqué que la commission indépendante saisie à l’époque avait conseillé que ne soient appliqués ni le redressement ni la pénalité ; mais que l’administration avait tout de même procédé au redressement. Le ministre concluait en rappelant que le dossier était à la disposition du président et du rapporteur de la commission des finances de l’Assemblée.

Selon nos informations, Eric Coquerel, le président LFI de cette commission, s’est donc rendu à Bercy le