Même si le scénario était écrit d’avance, l’examen dans l’hémicycle de la première partie du projet de loi de finances s’est interrompu après seulement quatre articles et moins de la moitié des amendements discutés. Un débat dans lequel Eric Coquerel, le président (La France insoumise) de la commission des finances, est en première ligne. Dans son bureau, décoré avec une affiche de la Déclaration des droits de l’homme, un portrait de «der» de Libération, celui de Jules Vallès, l’écrivain de la Commune qu’il avait écrit à l’été 2019, et une gravure représentant Jaurès à la tribune, il assure que ce premier budget en tant que président, est un exercice «passionnant», car cela le place, et la gauche avec lui, en premier opposant du gouvernement, avec «la possibilité de le montrer». Il y voit aussi l’occasion «de montrer une crédibilité dans la manière de diriger un collectif, une institution, sans pour autant abandonner le ton de rupture. C’est de l’expérience acquise pour la suite». Il ne veut plus parler, en revanche, de ses débuts à ce poste marqués par l’ouverture, en juillet, d’une enquête préliminaire par le parquet de Paris pour agression sexuelle et harcèlement sexuel à son encontre après le dépôt d’une plainte d’une femme l’accusant de comportements déplacés. Des faits que
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Eric Coquerel : «Quand vous êtes minoritaire, adopter cette logique vous fait devenir autoritaire»
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Eric Coquerel, le 19 octobre à Paris. (Albert Facelly/Libération)
publié le 19 octobre 2022 à 20h51
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