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En cette rentrée de fin d’un monde, le sien, sans députés ni même sénateurs désormais, sans argent, abandonné par ses rares élus, Eric Zemmour s’enfonce dans une spirale groupusculaire. Le polémiste qui se croyait plus gros qu’une Le Pen ne s’aperçoit sans doute pas encore de ce que tout le monde constate : il disparaît des radars. Zemmour va bientôt comprendre ce qu’il en coûte de confondre le vacarme d’une victoire culturelle avec le claquement de porte d’un monde qui s’en va.
Il arrive ainsi à Eric Zemmour ce qui est arrivé, il y a bientôt dix ans, à la Manif pour tous. Elle faisait du bruit, elle réunissait beaucoup de monde issu des banlieues ouest de chacune des grandes villes. Elle se croyait représentative. Dans un monde clos on se croit vite représentatif. Et puis rien, quasiment aucun élu de droite ayant suivi ce mouvement ne lui est resté fidèle et personne n’a remis en cause le mariage pour tous. Le cri de ralliement des anti