L’indignation à géométrie variable. Comme on pouvait s’y attendre, toute la mouvance pro-Zemmour a pris la défense de son champion après la diffusion des images le montrant frapper par derrière une femme maîtrisée par un de ses gardes du corps alors qu’elle venait de lui jeter un œuf, samedi 4 mai à Ajaccio. Cette «gauchiste» l’avait bien mérité, se sont réjouis en substance anonymes et têtes d’affiche de la fachosphère sur les réseaux sociaux. Plus curieux, ce message a également été repris par certaines figures «féministes» d’extrême droite.
La contre-attaque est d’abord venue de l’équipe de Zemmour. Dans une vidéo diffusée sur X (anciennement Twitter), sa cheffe de cabinet Emmy Font a assuré que le candidat défait à la dernière présidentielle a été agressé alors qu’il était entouré «par une masse de gauchistes hystériques». Tout en concédant que la scène se déroule «en un quart de seconde, on a le temps de rien voir», celle qui était sur place assure : «J’entends une petite musique qui monte sur les réseaux sociaux disant qu’Eric Zemmour a tapé une femme. Mais non en fait, juste il s’est dégagé d’une femme qui est venue l’agresser, qui était complètement folle. […] Eric Zemmour il est menacé depuis des années, quand il se retourne on fait quoi ? Il se défend pas ?»