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Le 17 juillet, un rapport indépendant mettait en cause l’abbé Pierre pour des faits d’agressions sexuelles. Des révélations qui embarrassent la petite commune normande d’Esteville où le prêtre est enterré et qui a donné son nom à l’école du village. Comme le rapporte France Inter, la mairie s’interroge donc sur l’opportunité de débaptiser l’école et devra trouver, écrit le maire, Manuel Grente, dans un communiqué, «le juste milieu entre l’héritage de l’abbé Pierre et l’effroi suscité par les révélations». Autre impact sur la commune : le centre Emmaüs local est fermé pour «une durée indéterminée» et ne devrait pas rouvrir.

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