(Cet article est un extrait de Chez Pol, notre newsletter politique quotidienne réservée aux abonnés)
Christian Estrosi en mode lobby. Avoir quitté LR en mai, en pleine querelle sur l’opportunité d’un accord avec le macronisme, n’empêche pas le maire de Nice de vouloir peser sur la présidentielle. L’homme, rappelons-le, dispose de son propre petit mouvement, «La France audacieuse». D’abord ouvert aux élus locaux de droite et du centre, le club va s’élargir à un plus large public. «Electeurs désorientés ou décideurs économiques, ils pourront nous apporter leurs contributions», détaille le Niçois, qui veut associer à ces travaux les instituts Choiseul et Montaigne, deux think tanks libéraux.
Doit en sortir, à la rentrée, une base programmatique qui sera soumise aux futurs candidats à la présidentielle. Le plat de résistance y sera un appel à une «décentralisation massive, qui transfère aux territoires des pouvoirs législatifs et réglementaires. Il y a deux sujets que l’Etat ne sait pas faire et qu’il doit nous laisser : la santé et la sécurité». On peut parier qu’Emmanuel Macron ne sera pas le dernier à recevoir la copie.