(Ce mezzé est un extrait de Chez Pol, notre newsletter politique quotidienne réservée aux abonnés)

C’est presque acquis : Fabien Roussel sera le candidat du PCF en 2022. Un candidat de plus d’une gauche faible et émiettée ? Porte-parole des communistes, Ian Brossat ne le pense évidemment pas. Pour cet adjoint d’Anne Hidalgo, «si la gauche est aujourd’hui à la ramasse» et «très basse dans les sondages», ce n’est pas la faute aux candidatures multiples, explique-t-il sur RFI ce lundi. Non, pour lui, ce n’est pas une question de casting mais de fond. «Le principal problème ce n’est pas la division, c’est que la gauche ne parle pas des problèmes des Français, de l’accroissement des inégalités», regrette Brossat, qui voit une gauche qui préfère «s’enfermer dans un débat identitaire» au risque de perdre les gens. Et bien sûr, pour dépasser ces débats qui ne grandissent pas la gauche, Fabien Roussel sera là pour «parler des questions de chômage et de précarité». Ouf, la gauche est sauvée.

Et figurez-vous que certains en macronie pensent aussi que 2022 se jouera plutôt à gauche qu’à droite, et en particulier sur les sujets sociaux liés à la crise sanitaire. C’est le cas d’Hugues Renson, vice-président LREM