Menu
Libération
Au comptoir de Chez Pol

Etat de droit : Retailleau grille la priorité à Barnier avant sa déclaration de politique générale

Article réservé aux abonnés
Indiscrétions piquantes, maladresses vaches ou douces confessions : chaque jour, retrouvez les brèves qui auscultent le monde politique.
Le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, le 23 septembre à l'Elysée. (Sarah Meyssonnier/REUTERS)
publié le 1er octobre 2024 à 11h42

Extrait de Chez Pol, notre newsletter politique réservée à nos abonnés : découvrez-la gratuitement.

Désobéissance virile

Michel Barnier refusant de recadrer Bruno Retailleau pour sa remise en cause de l’Etat de droit, Matignon nous renvoyait lundi vers la déclaration de politique générale (DPG) du Premier ministre, ce mardi 1er octobre, dans l’après-midi, pour connaître la politique sécuritaire et migratoire qu’il entend mener. Mais le ministre de l’Intérieur lui grille la priorité, dans un communiqué publié ce mardi matin. Dénonçant un «faux débat» sur ses propos, Retailleau semble d’abord opérer un mini rétropédalage : «Bien sûr qu’il ne peut y avoir de démocratie sans Etat de droit, sans que la puissance publique ne respecte le droit et les libertés. C’est là le fondement de notre République.» Mais il réitère illico : «Lorsque les textes en vigueur ne garantissent plus tous les droits – à commencer par le pre