Il est 12h45 ce mardi 14 novembre. Dans la salle du Conseil de Paris, la parole est enfin à Rachida Dati, jusqu’ici silencieuse. Plusieurs «ahhh» ironiques feintant l’impatience descendent des bancs de la gauche. Quelques semaines après le début de ce que la droite appelle le «Tahitigate», la parole de la cheffe de file des LR – jamais avare d’une banderille contre Anne Hidalgo – est particulièrement attendue. Et s’annonce surtout virulente.
Enquête
La maire du VIIe arrondissement se lance : «Il y a dans votre attitude de la désinvolture. Celle-là même qui vous coûte cher, si l’on peut dire, dans le cadre de votre voyage-alibi dans le Pacifique, dont on apprend dans les médias ce matin – nouveau rebondissement ? – que vous auriez bénéficié d’un hélicoptère… alors que vous faisiez croire aux Parisiens que vous étiez à Paris en train de faire du vélo !» Rien de plus sur l’affaire qui agite la droite parisienne ces derniers temps. «Petite forme Dati», plaisante une adjointe d’Anne Hidalgo, venue dans l’hémicycle pour assister à la passe d’armes annoncée.
Si ces rendez-vous quasi mensuels dans l’hémicycle de la capitale sont d’ordinaire tendus, celui de ce mois de novembre s’annonçait particulièrement sanglant. Voilà maintenant des s