A 73 ans, il a empilé toutes les casquettes. Quatre fois ministre, deux fois commissaire européen, député, sénateur… Déboulant dans la cour de Matignon jeudi 5 septembre pour succéder à Gabriel Attal, Michel Barnier ne mime pas un homme neuf, mais promet des «changements et des ruptures». Qu’a-t-il en tête, ce vieux routard de la droite, d’une fidélité sans faille à sa famille politique, reprenant par politesse des mains de son prédécesseur le chantier de l’éducation, érigé en «priorité» de son futur gouvernement ? De l’écologie à l’éducation en passant par la sécurité et l’Europe, Libération dresse sa carte d’identité politique.
Analyse
L’Europe
Sa nomination à Matignon lui a valu des applaudissements sur la scène européenne. La patronne de la Commission, Ursula von der Leyen, a salué un homme ayant «les intérêts de l’Europe et de la France à cœur», et la présidente du Parlement européen, Roberta Mets