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Décryptage

Europe, sécurité, immigration… Michel Barnier, veuillez décliner votre identité politique

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Vétéran de la politique locale et nationale, le nouveau Premier ministre se définit comme «gaulliste» et «européen». Mais ces dernières années, plusieurs revirements ont brouillé ses positions.
A la mairie de Brumath (Bas-Rhin), le 21 octobre 2021. (Pascal Bastien/Libération)
publié le 6 septembre 2024 à 21h32
(mis à jour le 6 septembre 2024 à 22h43)

A 73 ans, il a empilé toutes les casquettes. Quatre fois ministre, deux fois commissaire européen, député, sénateur… Déboulant dans la cour de Matignon jeudi 5 septembre pour succéder à Gabriel Attal, Michel Barnier ne mime pas un homme neuf, mais promet des «changements et des ruptures». Qu’a-t-il en tête, ce vieux routard de la droite, d’une fidélité sans faille à sa famille politique, reprenant par politesse des mains de son prédécesseur le chantier de l’éducation, érigé en «priorité» de son futur gouvernement ? De l’écologie à l’éducation en passant par la sécurité et l’Europe, Libération dresse sa carte d’identité politique.

L’Europe

Sa nomination à Matignon lui a valu des applaudissements sur la scène européenne. La patronne de la Commission, Ursula von der Leyen, a salué un homme ayant «les intérêts de l’Europe et de la France à cœur», et la présidente du Parlement européen, Roberta Mets