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Européennes 2024 : entre le PS et LFI, c’est pas tout rose

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Elections européennes 2024 dossier
Après l’agression de Raphaël Glucksmann lors du défilé stéphanois du 1er Mai, pourtant revendiquée par une section communiste locale, la tension continue de monter entre les socialistes et les insoumis, à un mois des européennes.
Raphaël Glucksmann le 1er mai à Saint-Etienne. (Vero Martin/Hans Lucas. AFP)
publié le 2 mai 2024 à 12h20

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Agressé mercredi en marge des manifs du 1er Mai à Saint-Etienne, d’où il a dû être exfiltré, Raphaël Glucksmann a accusé les insoumis. Qui l’ont mal pris, une section du PCF local ayant revendiqué l’action contre la tête de liste PS/Place publique. Car la tension monte de plus en plus entre les mélenchonistes et les roses, à mesure que la liste socialiste se rapproche de celle de la macroniste Valérie Hayer et distance celle de Manon Aubry. Une tension qui ne serait que le fait du noyau dur de la direction insoumise, selon un cadre socialiste candidat sur la liste Glucksmann.

«La stratégie de radicalisation de LFI n’est pas relayée par leurs élus locaux. C’est le fait d’un petit groupe à la tête du parti qui orchestre une campagne de montée en tension du débat», analyse cet élu rose, qui s’interroge sur les velléités profondes de LFI : «Est-ce pour repolariser ou pour ramener à eu