Voyant leur candidate Manon Aubry rencontrer une dynamique de dernière minute dans les sondages, les insoumis ont tenté de préparer les esprits avant la fin de la campagne. LFI, sous-évaluée pendant des mois, serait à les croire la surprise de ce dimanche soir. Avec peut-être même un score à deux chiffres. Sur son blog vendredi, Jean-Luc Mélenchon prédisait ainsi «une nuit noire pour les sondeurs» présentés comme «des victimes du 9 juin». Ils avaient vu juste. Les résultats définitifs donnent à la tête de liste insoumise 9,89 %. Un peu plus que ce que prévoyaient les enquêtes d’opinion. Un score certes plus élevé qu’en 2019 (6,29 %) mais nettement inférieur à celui de Raphaël Glucksmann, qui prend la tête de la gauche avec 13,83 %.
Limites de la stratégie
Mais ce dimanche soir, l’essentiel n’est finalement pas là. Avec l’annonce de dissolution de l’Assemblée nationale par président de la République, les regards se tournent vers les élections législatives qui se tiendront le 30 juin et le 7 juillet. «Il faut admettre qu’il a eu raison de dissoudre, il n’a plus aucune légitimité pour mener la politique qui e