Des fourmis plein les jambes, François-Xavier Bellamy n’attend qu’une chose : recevoir l’onction de son parti, Les Républicains (LR), pour les européennes du 9 juin 2024. «Je ne suis pas pressé», jure l’eurodéputé, en campagne pour obtenir à nouveau la tête de liste après sa sèche défaite (8,48 %) en 2019. La réponse d’Eric Ciotti, président des Républicains, tarde pourtant à venir. En face, Marion Maréchal (Reconquête) et Jordan Bardella (Rassemblement national) rodent déjà leurs formules. Le camp présidentiel, qui n’a certes pas encore officiellement son candidat, est en ordre de marche derrière la défense de la souveraineté européenne. Chez les écologistes, Marie Toussaint alerte sur «l’urgence écologique».
Reste la droite. Huit mois avant le scrutin, Ciotti temporise et assure qu’il n’y a pas le feu. En 2019, Bellamy, un choix personnel de Laurent Wauquiez, n’avait-il pas été désigné fin janvier, soit quatre mois avant le scrutin ? «On a qui d’autre que lui ?» s’interroge aujourd’hui un cadre LR. Au portillon des candidatures, quasiment personne ne s’est bousculé. Eric Ciotti a bien sondé le maire d