Chez Pol vous racontait en début de semaine comment les derniers «ajustements» de la composition de leur liste aux européennes provoquent une certaine agitation chez les écologistes. Eh bien, ce n’est pas terminé. A la veille du premier meeting de campagne de la tête de liste Marie Toussaint à l’Elysée Montmartre, samedi à Paris, il y a du grabuge autour de l’accord entre les verts et les régionalistes.
Historiquement en défense de la décentralisation et des pouvoirs locaux, les écolos français sont associés depuis plus de vingt-cinq ans au petit parti Régions et Peuples solidaires (R&PS), membre au niveau européen de l’ALE (Alliance libre européenne), qui rassemble les régionalistes en Europe, et forme un groupe avec le Parti vert européen au Parlement de l’UE depuis 1999. Un vieux partenariat politique donc, potentiellement en danger.
Placés en 9e et 14e positions lors des dernières élections européennes en 2019, R & PS s’est vu proposer cette fois-ci les 11e et 16e places. Une rétrogradation qui ne passe pas. Les troupes menées par l’occitan Pèire Costa menacent de partir ailleurs. Il y a une semaine