Cette victoire est selon eux celle du «camp national», et donc aussi la leur. L’extrême droite radicale se réjouit depuis dimanche soir de la victoire de la liste Rassemblement national, emmenée par Jordan Bardella et arrivée largement en tête des élections européennes en France. Pour la droite de l’extrême droite, le scrutin acte le triomphe de «ses» idées, communes à celle des lepénistes.
«Nous avons une immense responsabilité, a réagi Marion Maréchal, tête de liste Reconquête, dimanche soir, construire une union nationale avec le RN, DLF [Debout la France] et les LR [Les Républicains] patriotes pour que le camp national puisse être le premier bloc» à l’issue des législatives. Ce discours est très partagé au sein d’une frange radicale qui rêve de voir «son» camp s’installer à Matignon. Identitaires, ultranationalistes, suprémacistes blancs… autant de mouvances d’ordinaire très critiques du RN et de Marine Le Pen, coupable de trop de concessions au «système», mais qui reconnaît malgré tout en elle la championne à même d’accéder au pouvoir.
Alors qu’il avait soutenu Reconquête lors de la campagne des européennes, le youtubeur identitaire Julien Rochedy (ancien président du Fron