Une fois n’est pas coutume, les Verts écopent d’un bad buzz après leur meeting de lancement de campagne des européennes samedi à l’Elysée-Montmartre à Paris. Mais si la séance de cours de twerk collective a déchaîné les critiques de la droite, de l’extrême droite, et des militants insoumis sur les réseaux sociaux, ce n’est pas cette séquence qui a provoqué le plus de scepticisme parmi les troupes écologistes présentes. Certes, on a pu voir certains des plus âgés quitter la salle en roulant des yeux, alors que des fessiers s’affichaient sur les écrans géants. Mais pour les plus jeunes, c’est le discours de Marie Toussaint qui leur a semblé au contraire manquer un peu de peps.
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Statique à son pupitre aux côtés de drapeaux Français et Européens, la tête de liste Les Ecologistes s’est longuement exprimé d’une voix grave, dans un discours aux accents crépusculaires, égrenant les dommages provoqués par le changement climatique partout dans le monde. Sans jamais hausser le ton, ni se permettre de grandes envolées : c’est le principe de la rhétorique de «la douceur» annoncée par la candidate depuis cet été.
«Les Ecologistes ne savent définiti