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Denonmandie
Jean-Louis Bourlanges, cadre effronté du Modem, a livré lundi ce conseil ironique à ses camarades macronistes pour les européennes : «Choisir sa tête de liste avant les élections.» C’est mieux, en effet. Car les spéculations vont bon train et les affiches pressenties du casting déclinent les unes après les autres, alors que la plupart des partis ont déjà choisi leur chef de file. Après Bruno Le Maire, c’est donc Julien Denormandie, dont le nom circulait ces derniers temps aussi bien pour Matignon que pour les européennes, qui refuse le job de conduire la liste macroniste en juin. «Non. Ce n’est pas du tout d’actualité, ce n’est pas du tout sur la table», dément l’ancien ministre de l’Agriculture sur Sud Radio, assurant qu’on ne lui a «pas proposé» cette mission. Denormandie explique avoir «d’autres engagements, au bénéfice du climat dans un projet entrepreneurial, au bénéfice de la finance à impact», et être «très heureux» dans sa nouvelle vie. Mais il n’insulte pas l’avenir en ajoutant : «Peut-être un jour je referai de la politique, mais pas aujourd’hui.»