«Résultat des élections européennes. Première force de France : le Rassemblement national. Forcément. Le premier parti de gauche est à 13 %, loin derrière.» Ce scénario «catastrophe», c’est celui envisagé par Camille Hachez, co-secrétaire nationale des Jeunes écologistes, et les responsables des organisations de jeunesse de trois des quatre partis qui composent de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes). Après la publication d’une tribune dans le JDD le 13 juin, ils ont appelé les militants de leurs mouvements à les rejoindre, à Alfortville (Val-de-Marne), ce dimanche, lors du lancement du forum européen des jeunes de la Nupes. Avec un objectif : contrer l’extrême droite lors du prochain scrutin européen en juin 2024. Pas si facile. Car l’idée d’une liste commune ne séduit pas tous les chefs de parti. La secrétaire nationale d’Europe Ecologie-les Verts (EE-LV), Marine Tondelier, le répète sur tous les tons : son parti aura sa propre liste.
«Il y a encore une raison de se déplacer aux urnes»
Dans la salle prêtée par le maire socialiste, Luc Carvounas, pour l’occasion, 300 jeunes brandissent des drapeaux aux couleurs de la France insoumise, d’EE-LV, du Parti socialiste et de Génération.s. Les Jeunes communistes ont, sans surprise, décliné l’invitation. Le PCF devrait prochainement officialiser