Le début de la campagne pour les européennes approche pour le Parti socialiste. Ce jeudi 8 février dans la soirée, les militants ont entériné à près de 80 % la liste façonnée par le PS pour le scrutin du 9 juin. Et même si le parti au poing et à la rose n’a toujours pas scellé son accord avec le mouvement de Raphaël Glucksmann (Place publique), le vote de ce jeudi valide également le choix de l’essayiste pour mener la liste. La semaine dernière, le conseil national – l’équivalent du parlement du parti – avait déjà approuvé l’ensemble des candidats et leur chef de file à près de 60 %.
Même si le résultat du vote ne souffre d’aucune contestation et que Raphaël Glucksmann est très rapidement apparu comme une évidence pour l’ensemble de la vieille maison rose, la composition de la liste et sa validation n’auront pas été une promenade de santé pour la direction du PS. Comme bien souvent, les négociations internes auront été ardues. A tel point que le courant Refondations du maire de Rouen, Nicolas Mayer-Rossignol, a refusé d’approuver la liste, s’estimant lésé. De nombreuses voix dans le parti se sont aussi élevées pour dénoncer une liste trop «p