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C’est peut-être un détail pour vous, mais pour eux, ça veut dire beaucoup. Sachez que les informations qui vont suivre nous ont été présentées comme «un dossier ultrasensible» par un élu écologiste. De quoi déclencher une tempête dans un vert mouvement qui les affectionne tant.

Car la poutre travaille encore à gauche, sur la composition des multiples listes pour les élections européennes du 9 juin. En décembre, Chez Pol vous racontait déjà comment les régionalistes (le petit parti Régions et peuples solidaires, R & PS), alliés historiques des verts au Parlement européen depuis vingt-cinq ans, menaçaient de quitter leur liste car ils s’y estimaient trop mal servis. Placés en 9 et 14e positions pour le dernier scrutin en 2019, ils étaient désormais relégués à la 11e et 16e place, notamment au profit de l’ex-gilet jaune Pris