Menu
Libération
Chez Pol

Européennes : les socialistes n’attendent pas dimanche pour leur retour vers le futur

Article réservé aux abonnés
Les barons roses n’ont pas besoin de connaître les résultats des élections pour savoir ce qu’ils vont dire après le 9 juin : le temps est venu, selon eux, de construire le renouveau de la sociale-démocratie.
Meeting de la campagne européenne de Raphael Glucksmann, tête de liste PS - Place publique au Zénith à Paris, le 30 mai 2024. (Albert Facelly/Libération)
publié le 7 juin 2024 à 12h11

Extrait de Chez Pol, notre newsletter politique réservée à nos abonnés : découvrez-la gratuitement.

Ne cherchez plus de série addictive pour occuper les grises soirées de ce printemps (très) tardif. Car les socialistes vous préparent du grand spectacle après les européennes, à base de guerres picrocholines entre apparatchiks et de résurrection d’une sociale-démocratie maintes fois déclarée morte, mais dont le cadavre bouge visiblement encore. Avec une formidable faculté à prédire l’avenir, les chefs à plume du PS savent ainsi déjà ce qu’ils vont dire dimanche, avant même de connaître les résultats des élections. Car c’est bien connu, les sondages suffisent.

On apprend ainsi dans l’Opinion que le maire de Rouen, Nicolas Mayer-Rossignol, adversaire d’Olivier Faure au nom des anti-Nupes lors du dernier congrès, appellera dans une conférence de presse mardi 11 juin «tous les démocrates de combat à s’unir, de François Ruffin à Bernard Cazeneuve». De son côté, Carole Delga s’apprête à proclamer «la victoi