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Européennes : non, les gauches ne sont pas «irréconciliables»

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Ce «grand oral» des têtes de listes à l’Université Libé aura permis de constater que communistes, écolos, socialistes et insoumis ne sont pas si loin sur les sujets européens que leurs divisions actuelles pourraient le laisser penser.
Le Grand amphithéâtre de la Sorbonne à Paris, le 2 mai 2024. (Denis Allard/Libération)
publié le 2 mai 2024 à 23h19

Alors ? A nouveau «irréconciliables» ces gauches ? Pour cette deuxième «Université Libé» organisée à la Sorbonne – cette année dans le grand amphithéâtre et, élections obligent, sur le thème de l’Europe – notre journal, en partenariat avec Backseat, a de nouveau réuni communistes, insoumis, écolos et socialistes sur une même scène. Enfin… Pas toutes en même temps ce coup-ci. Quand, l’an dernier, nous avions été les seuls à pouvoir mettre côte à côte les quatre chefs de partis – Manuel Bompard pour LFI, Olivier Faure pour le PS, Marine Tondelier pour EE-LV et Fabien Roussel pour le PCF –, les voilà, douze mois plus tard, chacun dans leur couloir de campagne.

Nuances

Ce grand oral – auquel participait aussi François-Xavier Bellamy pour Les Républicains et Clément Beaune comme porte-parole de Renaissance – organisé jeudi 2 mai avant une journée complète de débat ce vendredi, aura au moins permis de confirmer que la «division», dans une telle élection, n’est finalement pas une si mauvaise chose… à condition de ne pas trop creuser le fossé qui s’est formé depuis le 7 Octobre, date de l’implosion de la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes).

Quatre listes différentes à gauche, ce sont des nuances. Comme entendre l’écologiste Mar