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Fin de campagne

Européennes : pour François-Xavier Bellamy et Les Républicains, ambitions minimales avant secousses maximales ?

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Après le faible score du candidat en 2019 et plus encore après la défaite de Valérie Pécresse à la présidentielle, la droite nourrit de faibles espoirs pour les européennes. Les résultats de dimanche pourraient déterminer l’avenir du parti et les rapports de force internes.
François-Xavier Bellamy, lors de son premier meeting de campagne, à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), le 23 mars 2024. (Albert Facelly/Libération)
publié le 7 juin 2024 à 18h39

Une ambition au rabais, à la hauteur d’un parti devenu chétif. A la veille du scrutin, Les Républicains n’espèrent pas grand-chose. Et ce serait déjà beaucoup. Le patron du parti Eric Ciotti rappelle souvent le score de 2019 : 8,48 %. Une gifle mémorable, mais le double du drame de Valérie Pécresse en 2022. Une histoire de relativité, résumée par un dirigeant du parti : «Jusque-là, tout se passe comme prévu. On n’a jamais espéré faire plus de 7 %. Bellamy a fait 8 en 2019, sans Reconquête. L’objectif premier, c’est d’assurer un seuil de survie. Le deuxième, de remettre de la hiérarchie avec Zemmour. Et trois, si la macronie se décompose, c’est bon pour nous.»

Objectif de battre Reconquête

Sauf accident électoral, la droite, à en croire les derniers sondages, devrait dépasser la barre des 5 % et s’épargner une disparition du Parlement européen. Une performance à mettre sur le compte de la tête de liste François-Xavier Bellamy, auteur d’une «belle» campagne, se réjouit-on chez LR. «L’ambiance n’est pas mauvaise», concédait le candidat au Cannet mercredi soir, juste avant son dernier meeting. Selon lui, le «piège d