A gauche, la campagne des européennes s’esquisse, lentement mais sûrement. Pendant que la tête de liste du parti Les Ecologistes Marie Toussaint organise un meeting où l’on twerke, et que le chef de file communiste Léon Deffontaines dénonce les mines de charbon en Allemagne dans un petit vlog sur les réseaux sociaux, les socialistes doivent décider s’ils repartent derrière le fondateur de Place publique Raphaël Glucksmann lors d’un vote en février. Et les insoumis ? Silence du côté des troupes de Jean-Luc Mélenchon, à deux doigts d’admettre qu’ils s’apprêtent plus ou moins à enjamber l’échéance.

Après avoir milité pendant des mois pour l’existence d’une liste commune de la Nupes – en vain – et dégainé l’hypothèse loufoque de Ségolène Royal comme chef de file cet été, puis de se rétracter, on ne les entend désormais plus rien dire sur le scrutin du 9 juin. Pas même si Manon Aubry doit à no