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Le véritable adversaire des candidats aux européennes n’a pas de nom, pas de visage, pas de parti. Il ne présentera jamais sa candidature et pourtant, il domine largement les intentions de vote. Cet adversaire, c’est l’abstention, donnée largement gagnante pour le scrutin de juin. En 2019, la participation avait faiblement atteint les 49,8 % et ça devrait être pire cette année, si on en croit les instituts de sondages. Alors les caciques des différentes listes s’attellent à convaincre les réticents à aller voter. On se souvient de cette campagne d’affichage provocante de LFI, parfaitement préparée et exécutée par les stratèges insoumis et incitant les abstentionnistes à aller voter, comme certains journalistes. Mais les mélenchonistes ne sont pas les seuls à s’inquiéter d’une grande abstention le 9 juin.
La semaine dernière, un ministre dressait un constat plutôt inquiétant pour la majorité présidentielle