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«Eviter d’embêter Bellamy» : comment LR s’est évité un psychodrame sur les motions de censure

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Malgré les intentions de certains, aucun député de droite n’a voté les deux motions de censure déposées par le RN et LFI. L’«unité» des troupes a prévalu, à quelques jours des européennes.
La tête de liste LR pour les élections européennes, François-Xavier Bellamy (en blanc), aux côtés d'Eric Ciotti, à Aubervilliers le 23 mars 2024. (Albert Facelly/Libération)
publié le 4 juin 2024 à 11h17

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Une poignée de députés présents et aucun vote pour. Lundi 3 juin, le groupe LR à l’Assemblée s’est épargné une nouvelle petite crise dont il a le secret, aucun de ses élus n’ayant soutenu les motions de censure déposées par la gauche et le RN (toutes deux largement rejetées). Et ce malgré quelques velléités exprimées en amont.

«Ça démontre l’unité du groupe à quelques jours d’un scrutin important pour nous», se satisfait-on du côté du président du parti, Eric Ciotti. La division des troupes dans la dernière semaine des européennes aurait effectivement fait mauvais genre. Même contentement chez ce cadre du groupe, qui ne veut voir aucune «grande surprise» dans l’unité des siens : «Personne n’avait intérêt [à voter pour] chez nous. C’était difficile de voter une motion qui dénonce l’austérité alors qu’on veut réduire la dépense publique.»

Méthode Coué ? Certains auraient vraiment pu approuver le texte du RN pour tenter de faire tomber le gouvernement, alors que les rumeurs d’une alliance avec la macro