Menu
Libération
Succession

Extrême droite : chez les radicaux, c’est (aussi) une affaire de famille

Article réservé aux abonnés
Dans la mouvance activiste comme au Rassemblement national, les fils et filles d’anciennes figures du milieu prennent peu à peu la relève de leurs aînés.
Gabriel Loustau est l'héritier financier de son père Axel mais aussi son héritier politique. En mai 2023, c'est lui – en fond – qui mène la manifestation du C9M avec un lieutenant de Marc de Cacqueray au Gud, Paul-Alexis Husak – ici masqué. (DR)
publié le 7 mai 2024 à 7h46

Dans la famille des radicaux, je voudrais la fille, le fils, le père… L’extrême droite française est une affaire de dynasties. Chez les partis, bien sûr, où les Le Pen sont incontournables, du RN à Reconquête. Et même encore plus à droite, où ce fonctionnement est un classique, notamment autour du mouvement radical GUD, référence historique de la mouvance.

Exemple parmi tous : Gabriel Loustau, discret héritier d’Axel Loustau, une figure historique du mouvement reconvertie dans les affaires. Son rejeton de 23 ans s’est affiché l’an passé à la tête du défilé du Comité du 9-Mai, la démonstration de force annuelle des néofascistes à Paris. Brassard blanc de l’organisation au bras, mégaphone en main, il menait l’inquiétant cortège des 500 militants néofascistes. De son père, Gabriel a aussi reçu le sens du business : il est ainsi «directeur général» de la Financière Wagram, la holding qui gère les affaires d’Axel Loustau. Co