Dans la famille des radicaux, je voudrais la fille, le fils, le père… L’extrême droite française est une affaire de dynasties. Chez les partis, bien sûr, où les Le Pen sont incontournables, du RN à Reconquête. Et même encore plus à droite, où ce fonctionnement est un classique, notamment autour du mouvement radical GUD, référence historique de la mouvance.
Exemple parmi tous : Gabriel Loustau, discret héritier d’Axel Loustau, une figure historique du mouvement reconvertie dans les affaires. Son rejeton de 23 ans s’est affiché l’an passé à la tête du défilé du Comité du 9-Mai, la démonstration de force annuelle des néofascistes à Paris. Brassard blanc de l’organisation au bras, mégaphone en main, il menait l’inquiétant cortège des 500 militants néofascistes. De son père, Gabriel a aussi reçu le sens du business : il est ainsi «directeur général» de la Financière Wagram, la holding qui gère les affaires d’Axel Loustau. Co