Une trentaine de jeunes hommes, la plupart cagoulés, qui posent pour une photo aux accents virilistes. Ils brandissent leurs couleurs : le blason de Marseille, un drapeau breton ou encore celui d’un groupuscule d’extrême droite violent de Besançon. Mais aussi ceux des sections Active Club France de Carpentras, Avignon, Aix-en-Provence… Le week-end dernier, ces radicaux ont fait de la ville du calisson celle des gnons. Deux jours partagés entre sports de combat et randonnées martiales sur les pentes de la montagne Sainte-Victoire toute proche. Deux jours à réseauter, aussi, pour les militants de ce «fight club» suprémaciste dont les structures sont éclatées un peu partout sur le territoire mais qui forment bien un mouvement structuré, cimenté par la haine et la violence.
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«A l’initiative des sections provençales, un week-end de cohésion a été organisé» samedi 23 et dimanche 24 mars, s’enorgueillit le mouvement sur ses canaux de propagande. Et de détailler le programme : «Le samedi, une quinzaine de combats en MMA ont eu lieu, permettant à la trentaine de militants Active Club présents de se tester. Le lendemain, une randonnée sera organisée à la Sainte-Victoire. Une fois arrivés au sommet, les militants se réuniront pour un repas convivial suivi d’une conférence sur l’histoire d’Active Club.» Des membres d’un groupuscule d’extrême droite italien, la Barriera de Turin, avaient également fait «l’amitié» de leur présence à l’événement.
Un peu de bagarre codifié