Pendant la campagne présidentielle, on fixait souvent les index de Fabien Roussel qui s’agitaient en l’air lorsqu’il arrivait sur la scène d’un meeting en sautillant. Un échec et une réélection à l’Assemblée plus tard, on regarde toujours les doigts du chef du PCF qui miment des guillemets pour entourer le mot «Nupes». Comme si l’existence de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale n’était pas tout à fait avérée. Depuis que les communistes ont retrouvé les trois autres morceaux de la gauche, Roussel irrite un peu ses partenaires, qui l’accusent d’être dissonant pour exister. Le député du Nord, lui, assure que l’union de la gauche doit rester le cadre pour faire avancer les idées de la gauche et répondre aux attentes de la classe ouvrière, des villes comme des champs, mais que la Nupes, en l’état, n’est qu’un socle. Reste à construire la suite.
Interview
Fabien Roussel: «Le débat n’est pas d’être pour ou contre la Nupes»
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Fabien Roussel, au siège du Parti communiste à Paris, le 15 février. (Stéphane Lagoutte/Myop pour Libération)
publié le 10 juillet 2022 à 16h55
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