Le rendez-vous ne pouvait pas mieux tomber. Ce lundi, Gabriel Attal reçoit la FNSEA à Matignon. Un entretien à l’agenda du nouveau Premier ministre calé depuis des jours pour préparer la déclaration de politique générale fixée au 30 janvier. Mais la réception du puissant syndicat à un mois du Salon de l’agriculture à Paris et au lendemain d’un week-end marqué par des violences et des blocages en Occitanie est une étape sensible pour un exécutif désireux de (vite) désamorcer une contestation dont les ferments rappellent la mobilisation des bonnets rouges en Bretagne (2013) ou la crise des gilets jaunes (2018).
«Nos agriculteurs ne sont pas des bandits»
Certes, ce n’est pas une nouvelle taxe ou l’augmentation d’un impôt qui catalyse cette fois-ci la colère des agriculteurs. «La contestation n’émane pas d’une décision législative, fait ainsi remarquer Guillaume Kasbarian, président (Renaissance) de la commission des Affaires économiques à l’Assemblée nationale. Il n’y a pas d’étincelle. C’est un tas